Activité | Programme 2024 |
Je 18 avr. 2024
Creux du Van
Course du 18 avril: Creux du Van chef de course: Pierre Stamm
Partis pour une course printanière, nous nous sommes vite rendus compte, arrivés à La Fruitière qu'il ne nous manquait que les skis!
Pierre, pour sa première sortie avec les jeudistes a pensé à tout. Premièrement, il a planté un décor hivernal à couper le souffle dès le départ de la Fruitière en longeant la crête.
Deuxièmement, il n'a pas manqué de nous réchauffer à la Fontaine Froide par une bonne petite absinthe tirée du sac.
Troisièmement, tout a souri à Pierre qui, vu le vent et le froid, a modifié le parcours (en renonçant au 14 contours) en contournant le Creux du Van par le sentier du Single, direction la Grand Vy qui, par miracle était ouverte. Là, toute l'équipe a pu se réchauffer et se régaler d'une bonne soupe aux légumes et pain maison...avant de poursuivre et terminer son chemin sous un petit rayon de soleil bienvenu.
Pour clôturer cette magnifique course, Pierre nos propose un dernier arrêt à la Trinquette à Bevaix avant de nous quitter pour retrouver nos chaumières où il ne nous restait qu'à tirer de nos sacs, que nous n'avions même pas ouverts, notre pique-nique et notre thé pour le repas du soir!
Merci à Pierre pour cette première sortie qui laisse présager un bel avenir aux jeudistes avec ce nouveau chef de course.
Pour l’équipe
Anne-Marie
Ve 5 avr. 2024
Traversée St-Luc- Turtmann-St-Niklaus
Vebdredi: le Val d’Anniviers, c’est pas la porte à côté. Mais avec l’éboulement sur la route normale, obligeant les bus à passer par Vercorin, ça devient carrément le bout du monde ! Heureusement que Bison futé avait organisé un taxi alpin pour le trajet Vissoie-St.Luc afin de pallier à la correspondance inexistante des bus à Vissoie (nous ne féliciterons donc pas Car Postal au passage pour sa communication lamentable).
Nos deux chefs de course imaginaient donc avoir pensé à tout. C’était sans compter sur une annulation de train entre Neuchâtel et Berne. Coup de stress, téléphones et messages, système D,... Ce ne fut donc pas une sinécure de rassembler les 15 participants au sommet du téléski de la Bella Tola sur le coup de midi ; même si la plupart s’étaient levés aux aurores pour prendre le premier train vers 6:00.
Après une courte descente, la troupe colla ses peaux afin de passer par le Borterpass et à l’est de la Pte de Tourtemagne et d’éviter ainsi les pentes chauffées au soleil. Jolie descente dans la neige d’abord ramollie à souhait dans le Aegsttälli, puis, bien lourde dans le bas. Le groupe rejoint la vallée de Tourtemagne à Hungerli Unnerstafel et entame le long faux plat en laissant de l’espace entre les randonneurs: la chaleur provoque de nombreuses coulées de neige humide.Pause bien méritée au barrage. Nous y resterions volontiers en rêvant de fraîcheur pour effectuer les derniers 325 mètres restants mais la voie de la sagesse nous dit que l’insolation ne manquerait pas de nous tomber dessus malgré moultes casquettes, lunettes et crème solaire.Et nous avons bien fait de ne pas trop traîner car, dans l’après-midi, ce sont les pentes ouest qui commencent à se vider par leurs couloirs et c’est sur le coup des 16 heures que les premiers atteignent enfin la cabane.
1000m de dénivelé, qu’ils disaient. Ça avait l’air de rien mais tout de même, avec 16 Kilomètres de distance dans les pattes, la Cabane de Tourtemagne, ça se mérite et c’est autour de choppes de panachées que nous fêtons notre arrivée sur une terrasse déjà emplie de randonneurs. Ariane
Samedi: Les « couche-tôt » furent bien étonnés d’entendre le réveil sonner à 4:50 ce samedi matin…car selon une dynamique non prévue le programme est passé du Barrhorn au Brünneghorn durant la soirée précédante avec à la clef un réveil avancé d’une heure et tout le matériel de glacier à emporter. Être clubistes et CDC du CAS la Neuveville veut aussi dire être flexibles et opportunistes.
Après un copieux petit déj nous partons à la lueur des frontales sur une neige bien durcie malgré l’air très doux de cette nuit. Nous descendons quelque 200m et mettons peaux et couteaux et attaquons la première montée. Nous remontons le petit vallon en passant entre des vagues de rochers polies par le glacier. Bientôt nous atteignons le glacier, un petit air vif bienvenu descend des sommets et nous ravigore. Nous cheminons sur ce vaste glacier en pente faible au milieu d’un paysage contemplatif pendant environ 2h. Ensuite nous nous encordons avant d’attaquer la partie supérieure et gravissons la pente qui mène au col en évitant quelques crevasses et séracs par la gauche dans une enfilade de conversions. Au col nous mettons les skis sur le sac et chaussés de crampons nous continuons notre progression. Avant la pente sommnitale nous laissons les skis et montons la pente de neige dans de bonnes marches suivie par une section mixte de rocher-neige, aie aie pour les crampons en alu, et débouchons sur le haut de l’arête à nouveau en neige. Il est presque midi lorsque nous arrivons au sommet après 6h de route. Les voiles nuageux ont disparus et il fait grand beau et chaud. Nous prenons bien le temps de contempler le magnifique panorama avant de redescendre et de rejoindre Nicolas qui nous a attendus au col. Nous faisons une courte pause pic-nique car la neige est en train de se transformer et nous élançons dans la descente. La neige est encore poudreuse dans le haut et devient ensuite légèrement ramollie sur le glacier. Chacune et chacun prend du plaisir à dessiner des petits virolets ou de longues bananes selon l’âge et les envies. Emportés par la magie du lieu, certains proposent même d’acheter un bout de terrain…! Un petit pipe naturel dans le bas et nous voilà au pied du vallon en plein cagnard pour attaquer les 200m qui mène à la cabane. Nous arrivons à la cabane fourbus et assoiffés mais super contents de cette journée. Le sommet était magnifique, la descente grandiose, finalement le changement de dernière minute a été bénéfique à tous les niveaux. Le reste de la journée se passa ensuite en tournées de panachés, contemplation, discussions et sieste pour les couche-tôt afin de rattraper l’heure perdue ce matin.
dimanche: diane à la même heure qu’hier car la journée est à nouveau annoncée très chaude. Départ à la frontale alors que le ciel a l’air bien bouché. Au lever du jour nous remarquons que la visibilité n’est pas bonne, que tout est trouble comme un voile venu du désert... Après une petite heure nous sommes rattrapés et laissés sur place par l’équipe des patrouilleurs dont Timon qui font leur dernier entrainement avec la PDG. Bientôt nous arrivons au pied du premier col, la Piipjilicke, et vu la dureté de la neige nous décidons de gravir les 100m restant en crampons. Ce fut un bon choix, car la montée fut très agréable et efficace. Alors que nous enlevons nos crampons et rechaussons nos skis sur le col, nous voyons nos 3 patrouilleurs qui redescendent l’arête sur la droite pour rejoindre le col…?
Nous descendons la combe au nord pour remonter au col suivant, le Jungtaljoch, qui culmine à 3220m. A 100m sous le col nous rechaussons nos crampons pour gravir la pente de neige dure dans laquelle de bonnes marches sont tracées. Un petit passage bien raide et nous voici sur l’arête que nous suivons sur quelques mètres pour atteindre une pente permettant de chausser les skis. Nous faisons le point entre descendre directement à Jungu ou continuer en direction du Wasuhorn. Vu l’heure déjà avancée, le ciel toujours voilé et la cabine réservée pour 12:30, nous décidons de descendre directement. Un départ un peu rock’n Roll à gauche d’un rocher puis une pente magnifique qui malgré la chaleur du jour précédant est restée poudreuse. La chance est avec nous car le soleil arrive même à percer ce qui nous donnent une bonne visibilité. Les belles pentes se poursuivent et nous arrivons bientôt dans le fond du vallon ou la neige n’est pas encore ramollie grâce au voile du désert. Nous rejoignons le sentier qui plonge sur Jungu et enlevons nos skis. Certains changent aussi de souliers et comble de malchance 100 mètres plus bas il y a encore de la neige qui nous permet de gagner 15 bonnes minutes de marche. Finalement nous fixons nos skis sur les sacs, multiple et dernier chagement de matériel, et rejoingons le hameau de Jungu. Nous sommes à l’heure et rapidement la première cabine de 4 prend le départ. La cabine met a peu près 15minute et nous sommes 15 donc nous avons besoin d’environ 1h pour tous se retrouver en plaine. Mais comme l’a dit 2 fois le couple qui était avec moi dans la cabine, “mais cette descente en cabine c’est tout un voyage!”. Effectivement nous nous promenons pendant 10 min perdus dans le ciel sans point de repère avec le sol. Avec le train qui descend de Zermatt nous rejoignons la civilisation et terminons ces 3 jours autour d’un verre, d’une glace ou d’un bigMac dans la zone piétone ombragée de Viège. Ce fut un immense plaisir de passer ces 3 jours en votre compagnie. Laurent
Lu 1 avr. 2024
Grande Dent de Morcles (2968m) / Les Louèrettes
Lundi 1er avril 2024 :
C’est avec une météo très moyenne que notre groupe de 9 randonneurs se retrouve sur le parking du télésiège d’Ovronnaz. Il est 9h ! La chef de course a estimé que 8h30 était un peu tôt surtout pour ceux qui venaient de loin… 😊
C’est parti ! Nous commençons par une montée relaxante en télésiège. Quelques bourrasques nous secouent en arrivant au Col de Forcle. Il en faut plus pour nous décourager. Nous collons nos peaux au fond du Vallon et c’est parti pour le Col de Fenestral. C’est à cet endroit que 2 autres groupes rebroussent chemin, trop moche, trop de vent, trop de brouillard,… Nous, ça nous plaît bien et nous poursuivons notre périple en direction de la Dent de Morcles. Pas trop le temps de s’arrêter, il neige, il vente, il brume, mais on s’arrête quand même ! Surtout lorsqu’il faut mettre les couteaux et enlever ces mêmes couteaux… donc oui, on fait plusieurs petites pauses!... 😊
L’ambiance est bonne, nous sommes optimistes, une éclaircie est annoncée pour 12h15…
Au sommet, la croix n’est presque plus visible tant il y a de la neige. Il ne fait finalement pas si froid et nous décidons d’attendre un peu l’éclaircie annoncée… Quelques 10’ plus tard, la météo s’est plutôt dégradée donc nous laissons tomber l’éclaircie et attaquons la descente dans un remarquable jour blanc… Une petite remontée sous la Tête de Séri nous permet finalement une belle descente jusqu’au télésiège de Petit pré et jusqu’aux pistes d’Ovronnaz.
Tout de même un peu fatigué par ces quelques mètres de dénivelé, nous décidons d’aller nous ressources dans les Bains d’Ovronnaz. Nous en ressortons deux heures plus tard tout palmés et encore plus fatigués !... Cependant, pour papoter, l’endroit est franchement sympathique !
C’est vers 18h30 environ que nous prenons la route pour Veysonnaz, la journée n’est pas terminée ! Apéros, salade, pizzas, vins rouges et blancs, cake aux carottes, tout y passe pour une soirée ma fois fort sympathique. Comme en cabane, l’extinction des feux est presque à 22h…
Mardi 2 avril 2024 :
Le lendemain, nous nous retrouvons à 8h30 à Siviez. Olivier Jeanbourquin nous rejoint depuis Nendaz avec quelques minutes de retard… Petit stress de mon côté car il a mes skis dans sa voiture…
C’est finalement peu avant 9h que notre groupe se met en route pour les Louèrettes. Cette fois-ci, la météo s’annonce plus propice… nous faisons donc aussi plus de pauses ! 😊 Il a neigé la nuit, nous avons la chance de faire la trace, fantastique !
La dernière arrête est un peu technique. C’est skis sur le sac et en crampons que nous attaquons ces derniers mètres de l’ascension. Barbara en oublie de mettre ses gros gants… Renaud en perd un crampon… Mais c’est finalement tous ensemble que nous atteignons le sommet des Louèrettes, bravo ! La vue est splendide, la météo parfaite et il n’y a presque pas de vent !
On chausse les skis pour la descente ! Le petit passage raide est bien géré par tous les membres du groupe. Et c’est dans une poudre de rêve que nous rejoignons Siviez ! On s’arrête même pour le pique-nique avant d’être tout en bas ! 😊
Deux magnifiques journées, bravo à tous et merci d’y avoir participé avec autant de bonne humeur et d’enthousiasme !
Isabelle
Sa 16 mar. 2024
Le Ritord (3556m)
Nous retrouvons à Bourg-St-Pierre à 8h00 pour un café et un briefing.
Nous marchons environ 30mn avant de chausser les skis.
Nous parvenons à Challant d’en Haut pour une petite pause, le jacuzzi ne fonctionne pas !
Entre brumes et éclaircies, nous cheminons vers le vallon de Dappey du Ritord.
Après discussion entre le chef de course et les participants, nous renonçons au Ritord et partons sur le Beaufort.
Après une magnifique descente vierge par les Six Nêres avec un dénivlelé de 400m et une pente entre 38 et 40°, nous parvenons au pied du Bonhomme de Tsapi que nous gravissons.
Il est temps de redescendre car la neige se fait lourde.
La journée s’annonçait plutôt mal puisque la pluie nous a accompagnés de Nods à Monthey mais le soleil nous a finalement souri toute le reste de la journée.
Une très bonne équipe qui a maîtrisé les quelques 1900 m de montée de la journée.
Sa 9 mar. 2024
Région Finhaut - Bel Oiseau / vallon de Bérard
Samedi 9 – Sous une météo s’annonçant capricieuse, nos 10 valeureux(-ses) s’en allèrent tout de même dompter le Bel Oiseau. Le début du périple fût semer d’embûches ; Une route barrée empêchant les carrosses de continuer leur chemin afin de gagner de précieux mètres ; un manque de neige nécessitant de porter ses skis; … Après une petite promenade en forêt, nos 10 valeureux(-ses) purent enfin monter leurs destriers. La suite du périple se passa sans encombres à travers les Marais , hormis le passage du col qui demanda à certain(e)s de s’armer de leurs couteaux. Arrivé(e)s (plus ou moins) au sommet, c’est à ce moment que nos valeureux(-ses) découvrirent les faces cachées de ce Bel Oiseau. En effet, le plat de résistance de la journée fût le couloir NE (coté 4.1 / E2 AD+ / S4) qui s’offraient à eux. Sans attendre, ils prirent leur courage pour entrer dans le gouffre de ce monstre et ainsi profiter des joies des virages « sur place » ou « sauté ». Après cette rude épreuve, chacun et chacune purent allonger leurs courbes dans une neige poudreuse, à l’abri de l’Arrête de la Reffe, qui fit défaut tout au long de cet hiver capricieux. Comme au début, nos valeureux(-ses) durent porter leurs skis pour rejoindre leurs carrosses. La fin de ce périple se fêta autour d’une cervoise fraiche comme le veut la coutume. Après ce moment de détente, il était temps de rejoindre le gîte, qui se trouvait de l’autre côté de la frontière. Au Buet pour être précis.
Dimanche 10 – Après une nuit plus ou moins bonne, dans un établissement plus ou moins accueillant, le réveil fut marqué par l’arrivée du mauvais temps. Bien que le programme de la journée (Aiguille des Chamois) fut compromis, nos 10 valeureux(-ses) s’engagèrent tout de même, sans dépit, dans le vallon longeant l’Eau de Bérard. Chemin faisant, qui commença par un portage (pour changer), nos valeureux(-ses) durent traverser ruisseaux et ponts avant de s’enfoncer dans le vallon, dans un calme glaçant, accompagné du doux son de l’Eau qui ruisselait. Plus ils s’enfonçaient, plus la météo devenait mauvaise avec l’arrivée de la neige. Alors que le groupe s’approcha du refuge de la Pierre à Bérard, afin de décider de la suite à donner, ce dernier n’apparut pas... Après une recherche millimétrée, nos 10 valeureux(-ses) se rendirent compte que le refuge se trouvait sous leurs pieds, sous une bonne couche de neige. Dépités de n’avoir pas pu profiter du confort du refuge pour enfin manger leur pitance, certains valeureux décidèrent de rentrer au bercail alors que les autres continuèrent leur périple afin de pouvoir arracher quelques virages poudreux dans la Combe de Bérard (il en détient des choses ce Bérard). Comme quoi, même dans les pires conditions, il y a toujours de quoi se faire plaisir. Chemin rentrant, nos 10 valeureux(-ses) mobilisèrent leurs dernières forces pour serpenter dans la forêt dense du vallon et finir le périple, comme il avait commencé, avec un portage. Toutefois, un de nos valeureux réussit l’exploit de quand même à arriver au gîte « ski aux pieds ». Au vu des sabots, il n’a pas dû que croiser de la neige…
C’est ainsi que ce termine cette aventure et que nos valeureux(-ses) purent rejoindre leurs contrées. Ils ne peuvent que remercier leur guide, Laurent, de les avoir emmener dans cette vallée perdue avec brio. On en redemande.
Un grand merci au rédacteur Nicolas!
Di 3 mar. 2024
Schibespitz 2059m - Bürgle 2165m
La météo annoncée pour ce dimanche n’était pas la meilleure mais nous avons été surpris en bien! Vu que la neige n’était qu’à la hauteur de Griesalp pour le Bundstock, nous sommes partis dans le Gantrisch.
Tout commence par un contrôle de police à Morat où Urs et Guillaume doivent souffler… une chance ils n’ont bu que du thé…
8h15, tout le monde est sur le parking de la cabane Gantrisch et c’est parti pour le 1er sommet, le Schibespitz. Le “Morgetepass” est fidèle à sa réputation de passage délicat… mais grâce aux couteaux et à une bonne gestion technique de tous, nous passons l’obstacle sans trop de soucis, bravo!
Une 1ère descente dans le “Chessel” nous permet de skier quelques belles courbes. C’est sans trop de tergiversations que nous remontons le “Chessel” pour nous retrouver sous le Schibespitz. Une jolie descente en neige printanière nous amène au hameau de “Mittliste Morgete” où nous nous accordons une pause pique-nique bien méritée!
Une dernière montée nous conduit au sommet du Bürgle (2165m) ou le vent s’acharne… Après une courte pause photo, nous nous élançons dans la face nord, jolie pente! La neige y est bonne et chacun maîtrise avec aisance cette dernière belle et raide descente!
Merci à tous pour votre engouement!
Sa 24 fév. 2024
Col du Pillon- Pointe de Clé-Palette
Il était une fois...
Ve 16 fév. 2024
Arolla Sauvage
J-11, Mardi 6 février, Anne nous accueille à Nods pour le briefing de notre sortie Arolla Sauvage. À côté de tout l’équipement de haute montagne, nous devrons transporter notre subsistance pour 3 jours afin d’être 100% autonomes. Risotto pour Gilles, thon pour Olivier, Fromage pour Anne, couscous pour Christine, soupe et thé pour Caroline et sucre pour Alain. Les sacs seront lourds, mais l’excitation monte et l’itinéraire est finalisé, certes un peu ambitieux mais tout le monde y adhère et se réjouit.
Jour 1, Vendredi 16 février. Les yeux embrumés, les premiers se retrouvent à la gare de Bienne pour le train de 5:18, nous retrouverons Christine à Berne et finalement Caroline à Arolla. La météo est clémente et nous permet d’attaquer notre première ascension… à téléski sur quelques centaines de mètres avant de se lancer sérieusement à l’assaut du Pigne d’Arolla par le glacier de Pièce. La montée est agréable dans de la bonne neige jusqu’au sommet même si les derniers 300 mètres font accélérer les pouls plus que de raison avec nos sacs bien lourds. Content d’être au sommet. Dès que tout le monde est prêt, nous entamons une première magnifique descente sur le glacier du Brenay totalement immaculé dans une poudreuse de rêve, nous sommes seuls au monde. Repeautage pour se mettre en direction de notre deuxième difficulté du jour, le col nord des Portons. Ascension agréable et facile jusqu’au col où nous nous équipons de crampons pendant que Gilles et Caroline fixent le rappel pour le passage sud du col. L’un après l’autre, nous nous élançons dans ce rappel avec nos sacs lourds ajoutés des skis. Pas toujours facile de se mouvoir correctement avec tout ce matériel.
Le temps file et nous ne sommes pas vraiment en avance. Au pied sud du col, la neige est inskiable et carton, l’horreur jusqu’au glacier d’Otemma mais quelle splendide vue s’offre de nouveau à nos yeux. Nous le traversons rapidement avant de remettre les peaux pour la dernière ascension de la journée en direction du refuge de la Singla. Les organismes sont déjà bien éprouvés et nous avons encore 300 m + / 2km à faire. Le crépuscule arrive gentiment, c’est le moment de sortir les frontales pour la dernière partie qui se fera dans la nuit complète. Ça grimpe de plus en plus fort, dépose des skis en dessous du refuge avant de finir les derniers 50 m à pied et découvrir le fameux refuge de la Singla vers 19:00. Après avoir posé nos sacs (enfin) et pris nos quartiers de luxe, contrôler que le gaz fonctionnait (bonne nouvelle), chacun s’affaire à préparer le repas, récolter la neige pour l’eau, apéro, soupe, risotto, le tout dans une bonne ambiance malgré la grosse fatigue des 2000 m + et 20 km. P’tit dénivelé qu’il avait écrit notre chef de course ;-). Repas terminé, tout le monde se calfeutre sous les nombreuses couvertures pour une bonne nuit de sommeil.
Jour 2
Il fait déjà bien jour quand nous nous levons pour attaquer la deuxième étape. Gilles a revu ses ambitions à la baisse, pas de lointains cols et autres couloirs scabreux pour aujourd’hui … C’est donc dans une ambiance détendue et avec tout le temps du monde que nous avalons les affreuses mixtures qui composent nos petit-déjeuner. A travers la fenêtre, le soleil embrase les sommets environnants, c’est beau et on se demande où est-ce qu’on va faire nos besoins : les toilettes ? trop difficile … la crête rocheuse ? pas cool pour les prochains visiteurs, le glacier de Blanchen ? pas pratique avec les baudriers … et pas sympa pour ceux qui l’ont nommé.
Enfin soulagés, nous redescendons jusqu’au glacier d’Otemma où nous nous encordons pour remonter au col du Petit Mont Collon. Proche du sommet, le glacier se fracture et la glace lisse émerge de la neige. Gilles trace au plus proche de ces monolythes, parce qu’avant tout, un glacier, ça se visite. C’est vrai que c’est majestueux, tout le monde essaie de faire une jolie photo pour immortaliser l’instant, en sachant que de toute façon, finalement, les photos de Christine sont les plus belles !
Le sommet du jour est la Pointe d’Oren (3520m), nous nous y installons pour manger nos sandwich et observer des sommets plus ou moins lointains, dont les noms sont proportionnellement connus en fonction de leur proximité. Inspiré par notre audace, un joyeux groupe de patrouilleurs fonce dans notre direction. Pas le temps de mettre les voiles qu’ils sont déjà là …
Pour rejoindre le refuge des Bouquetins que nous apercevons déjà, nous faisons un petit crochet en Italie à travers le glacier qui descend du col de l’Evêque, jusqu’au Haut glacier d’Arolla. Il est à peu près 15h quand nous arrivons au refuge, baigné de soleil. Nous allons pouvoir faire sécher les chaussons, nous réhydrater sans hâte. Notre collègue Nicolas A. est aussi là, avec un sympathique groupe du CAS Vallée de Joux. Et puis il y a ce petit groupe de touristes en raquettes. Ils sont venus de France faire de l’alpinisme et manger de la vraie fondue, conduit par Serge, que j’avais croisé il y a 20 ans et que je n’ai pas reconnu.
Nous nous couchons sans sommeil dans ce charmant refuge avec dans la tête ces mots qui raisonnent encore : pourquoi les spermatozoïdes ont-ils la forme de têtards ?
Jour 3
Au 3e temps de la valse … il y a le col du Mont Brulé, Tête Blanche et Ferpècle ! Autant dire qu’au menu du 3e jour il n’y a que des desserts.
Après une nuit en compagnie d’un groupe de joyeux raquetteurs, nous nous levons de très bonne heure à la lampe frontale. Le temps d’avaler quelques flocons d’avoine et les peaux sont déjà tendues sous nos lattes. D’ailleurs, à voir les peaux de Gilles, elles ont probablement été collées avec les restes du porridge ;)
Après le passage du col du Mont Brulé, nous montons à Tête Blanche en suivant le magnifique glacier Tsa de Tsan. Après quelques photos au sommet, nous voilà en route pour une incroyable descente de plus de 2000 mètres.
Le glacier de Ferpècle nous offre sa plus belle neige et des glaçons à couper le souffle. Nous évoluons dans un environnement sauvage et rare. Entre séracs, crevasses et canyons, le temps semble suspendu.
Mais au bout de chaque aventure, il y a un car postal à attraper. Nous avalons à grandes enjambées les 2000 derniers mètres de marche avant de retrouver notre civilisation que nous avions presque oubliée, le temps d’une valse à six.
Un grand merci aux 3 rédacteur.trice. Olivier, Alain et Anne:-)
Et juste un petit mot perso:
Vous m'avez tous les 5 dit tellement de fois merci.Cela m'a fait grand plaisir, mais la réussite de ces 3 jours,c'est les émotions ressenties par tant de beauté, l'émerveillement devant ces glaciers et surtout par la formidable équipe que nous avons formée durant ce périple. Et pour tout cela je n'y suis pour rien
Donc un IMMENSE merci à vous cinq pour votre soutien, votre confiance et votre envie de découvertes sauvages ;-) à refaire
Ce style de course s'inscrit pour moi dans une certaine cohérence et logique. Nous sommes allés en montagne nous émerveiller devant des glaciers magnifiques et grandioses... mais en train de fondre.. . Nous y sommes allés en limitant au maximum notre impact et nos émissions de CO2. Voyage en transport public, nous avons porté toute notre nourriture et redescendu nos déchets. Ce n'est pas grand chose face à la gravité de la situation, mais cela fait du sens pour moi.
Gilles
Ve 9 fév. 2024
Arolla en étoile(en remplacement du 5 xhore)
A nouveau un beau w-e de 3 jours avec la section amie neuchateloise qui nous autorise un plagiat de leur récit de course !!
Merci à Inès, Adeline, Monica, Jérôme et Baptiste pour ce beau partage en montagne, malgré des conditions...disont changeantes !!
Jour 1
Nous nous retrouvons à Sion le vendredi matin avec nos amis du jura Bernois pour décider de la course du jour.
La météo de notre long week-end n’est pas des plus clémente. Neige neige et neige au programme ! Nous décidons pour le vendredi de partir sur le pic d’Artsinol au départ d’Evolène.
Finalement, nous sommes accueilli par un soleil radieux, un paysage magnifique et de la bonne neige au sommet. Belle surprise pour cette première journée.
En redescendant, nous reprenons quelques montées mécaniques pour faire du hors piste dans de la bonne neige avant d’aller boire un verre dans le village d’Evolène qui préparait son mythique carnaval.
Jour 2
Après une bonne nuit à l’hôtel de la Tsa, nous nous préparons pour la pointe Vouasson.
Arrivée au téléski, nous nous rendons compte que le vent est bien plus violent qu’annoncé. Rafales à + de 110km/h sur les crêtes. Changement de programme. Nous remontons par un parcours de randonnée le long des pistes jusqu’à une buvette.
Plus d’un participant à danser avec le vent en version comique ! On a été plus d’un à se faire surprendre par une rafale surtout dans une longue combe ou on l’avait de face. Autant dire que cette journée là, on a pris l’air !:-D
pour l’après-midi, certains on skié sur les pistes, d’autres ont refait la remontée par un autre itinéraire ou un troisième groupe s’est reposé à l’hôtel.
Une bonne fondue à clôturer ce jour blanc aérien.
Jour 3
Une belle poudre est tombé pendant la nuit, mais le ciel est toujours blanc. Nous pensions partir pour la cabane des vignettes, mais renonçons suite à la mauvaise visibilité. Nous décidons de profiter du domaine skiable et de skier à côté des pistes sur la belle poudre fraîchement tombée.
Le ciel se dégage dans l’après-midi et un groupe est parti pour une petite montée en ski de randonnée en se faisant plaisir à skier à 6 en parallèle tandis que d’autres sont partis faire les premières traces du couloir de l’exhibition.
Nous nous retrouvons ensuite pour clôturer ce beau weekend autour d’un verre de l’amitié.
Nous étions un grand groupe, sympathique et homogène et nous avons passés de chouettes moments de partages.
Ce fut un réel plaisir de rencontrer nos amis de la Neuville. On espère les revoir bientôt pour de folles aventures alpines. Avec le soleil la prochaine fois :-D
Et merci à Laurent Jenny, mon ami cdc Neuchatelo-valaisan, d’avoir avec moi mis sur pied ce w-e. Que du bonheur !!
Gilles
Sa 3 fév. 2024
course modifiée - 2 jours région Kandersteg
En remplacement du week-end initialement prévu à Aillères, nous nous sommes déplacé à l’Hôtel Schwarenbach au dessus de Kandersteg.
Le samedi l’objectif du jour est le Rindersattel en partant depuis Sunnbüel que tout le groupe atteint sous un soleil intense et des températures presques printanières. Le redescente à l’hôtel se déroule sans encombre et tout le monde profite des derniers rayons de soleil autour d’un verre en terrasse.
Dimanche matin nous entamons la montée au Rote Totz pour ensuite traverser sur Engstligenalp par le Chindbettipass. Arrivé au col, une partie du groupe décide d’aller profiter du soleil en terrasse à Engstligenalp, tandis que l’autre moitié monte encore au Tierihöri où nous rencontrons une sympathique équipe de prévotois!
Le groupe se retrouve au complet en terrasse à Engstligenalp pour profiter d’un dernier verre avant entammé le trajet du retour.
Merci à tout les participants!
Timon
Sa 3 fév. 2024
Rando d'initiation no3 Engstligenalp
C’est par un ciel dégagé samedi matin de bonne heure que les randonneurs prennent la route pour le week-end de ski de randonnée sur l’Engstligenalp.
Tous sont au rendez-vous au pied du télécabine à Unter dem Berg. Une fine équipe composée de Caroline, notre cheffe de course, Nicole, Lauranne, Viki, Aude, Sylvie et Gilles. En sortant de la télécabine un magnifique spectacle s’offre à nous avec une plaine d’altitude enneigée, parsemée de quelques vieux chalets, le tout entouré de majestueuses montagnes. Nous sommes accueillis au Berghotel où nous laissons nos affaires pour la nuitée.
C’est là que le sérieux commence: attablé autour d’un café, notre cheffe de groupe nous expose le planning du week-end. Pour samedi, ce sera une montée jusqu’au Ammertenspitz qui culmine à 2612m. Ainsi, nous amateurs de grands espaces et amoureux de la montagne, nous nous mettons en route, ski aux pieds chaussés de peaux, à travers cette étendue blanche. C’est à la force de nos jambes que nous commençons à remonter la pente, tout en évoluant à un rythme agréable pour tous. Nous prenons un peu de force avec une première pause. La vue est incroyable sur ce cirque de montagnes qui nous entoure. Pour compléter cette journée, nous sommes chanceux d’avoir une météo parfaite: ciel bleu et grand soleil. Très rapidement, une cohésion d'équipe se forme et c’est avec bonne humeur et rigolade que l’ascension se poursuit. Nous passons non loin d’une "gueule de baleine” impressionnante. Aucune frayeur car nous sommes bien encadrés par Caroline qui donne des instructions très claires. Ceci nous donne la bonne occasion de rediscuter des points importants retenus pendant le cours avalanche organisé par Gilles B. 2 semaines auparavant.
C’est après un peu plus de 2 heures de travail des jambes et de bras que nous atteignons le sommet souhaité: l’Ammertenspitz. Nous sommes tous extrêmement heureux et fière d’avoir réussi cette grimpée. Le point de vue est, comme d’habitude lorsqu’on atteint un sommet, parfait, incroyable, de toute beauté. Une certaine ivresse de la hauteur s'empare de nous tous.Atteindre un sommet est un tel recueillement avec en récompense un “boost” de positivité, d'énergie, un esprit libre. En bref c'est mieux que l’Ovomaltine! Les quelques instants que nous restons à contempler tant de beauté nous remplissent de béatitude. Les photos s’imposent tout comme les selfies de “pré-ado” pour certains et il est temps de repartir. La descente est évidemment plus rapide que la montée mais elle se fait avec beaucoup de plaisir et d'amusement. La neige est bonne et les passages dans la poudreuse sont super appréciés de toute l'équipe.
Cette première journée est une franche réussite. Elle se poursuit par une verrée en terrasse accompagnée des derniers rayons de soleil ….et pour Gilles, d’une grosse coupe Danemark! Un passage par le sauna de l'hôtel pour certains bienheureux, nous nous retrouvons tous autour d’un excellent repas servi au restaurant de l'hôtel. Là encore, c’est un sans-faute: le service, l'accueil, les petites attentions sont au rendez-vous. Nous allons nous coucher avec des étoiles pleins les yeux et déjà excités par l’aventure qui nous attend le lendemain.
Il est 7h du matin en ce dimanche 4 février. le réveil de notre guide Caroline retentit dans la chambre flambant neuve du nouveau (rénové!) lotissement qui se situe derrière le Berghotel d’Engstligenalp. J’ai de la peine à m’extirper de mon lit tellement il est confortable. Quel privilège! Nous étions les premiers hôtes à pouvoir profiter de cette infrastructure remise au goût du jour. Nous nous retrouvons à 7h30 pour un petit déjeuner princier. Et voici notre deuxième privilège! Notre table se situe directement contre les fenêtres de la salle à manger. De là nous pouvons admirer la lune qui caresse le sommet du Grossstrubel, juste magnifique! La journée s’annonce radieuse comme la précédente, pas un nuage dans le ciel. Caroline nous propose une nouvelle destination après l’Ammertenspitz du samedi, le Tierhöri s’offre à nous. Encore une belle rando en perspective avec + 800m au programme. Juste ce qu’il faut…
A 8h30, nous chaussons nos ski. Après le test groupe, nous traversons la plaine de l’Engstligenalp à l’aide du téléski sur lequel les enfants adorent tellement se laisser glisser sur les fesses! Nous entamons ensuite notre ascension en direction du Tierhöri. Après quelques instants, notre troisième privilège s’offre à nous : un Lagopède alpin nous observe avec prudence. Il se laisse admirer un bref moment avant de disparaître comme par magie. Pendant l'ascension en direction du Chindbettipass, Caroline décide de nous challenger en sortant des traces en nous faisant faire des conversions dans un passage un peu plus escarpé...pas facile. Nous galérons un peu mais les progrès sont visibles. À 11h20, nous atteignons le Chindbettipass où une petite pause (ou pose) au soleil s’impose. Sylvie et Aude décident de s'arrêter ici. Caroline, Lauranne, Nicole, Viki et le rédacteur du présent rapport, plus motivés que jamais, se lancent dans l'ascension des derniers 200m. La montée s'avère plus difficile et plus technique que précédemment. Une fine couche de poudre recouvre la glace… nous glissons régulièrement, les conversions sont délicates. Nous mettons finalement les couteaux et la situation se détend. À 12h15, le sommet s’offre enfin à nous. Heureux, comme des poux sur une petite tête blonde, nous admirons le panorama somptueux. Mais pour ne pas trop faire attendre Sylvie et Aude, nous ne tardons pas trop et entamons assez rapidement notre descente sur le Chindbettipass. Celle-ci n’est pas des plus faciles, mais tout le monde s’en sort avec les honneurs. La suite de la descente est nettement plus plaisante et chacune maîtrise son sujet avec style et élégance. Après les joies du hors-piste, nous rejoignons finalement le sommet de la piste rouge qui nous mènera directement à la terrasse la plus proche pour trinquer une dernière fois ensemble…
Un immense merci à Caroline pour l'organisation et son encadrement 5 étoiles. Merci à Aude, Sylvie, Nicole, Lauranne et Viki pour leur agréable compagnie. Comme l’a si bien dit une randonneuse au sommet de l’Amertenspitz le jour précédent, je me suis senti comme un “Hahn im Korb” pendant ces deux jours 😉.
A bientôt pour de nouvelles aventures sur les skis. Gilles L.
Un tout grand merci à toute cette belle équipe plus que motivée et particulièrement à Sylvie et Gilles bien inspirés dans leur rédaction du rapport de course. Caroline
Sa 27 jan. 2024
Rote Totz (2847m)
Après une semaine pluvieuse et bien trop douce, la course prévue dans le Diemtigtal a été remplacé par le Roter Totz au-dessus de Kandersteg afin d’avoir un départ à plus haute altitude. Nous n’étions pas les seuls à avoir eu cette idée et du coup c’est une petite foule de randonneurs qui se pressaient au départ du télécabine samedi matin. Nous arrivons finalement en haut et partons pour une partie de skating sur la piste verglacée. Nous retrouvons Marcel à Schwarenbach sur le coup des 11 heures avec presqu’une heure de retard. Vu l’heure déjà avancée et la grandeur du groupe nous choississons la variante la plus courte et la plus sûre, le Roter Totz par l’acccès normal.
La montée se passe joliment en zigzagant de terrasse en terrasse et au fil de la montée l’épaisseur de neige tombée durant la nuit dernière augmente un peu si bien que vers le haut il y a quand mêm une dizaine de cm de neige poudreuse. Nous atteignons le sommet un peu avant 2h et profitons d’une vue magnifique et de températures très douces. Nous ne nous attardons pas trop car il ne faudra pas rater la dernière cabine, la descente à Kanderteg à ski n’étant pas envisageable.
Le début de la descente comporte des sections magnifiques et presque innespérées sur une moquette où chacun peut s’adonner au plaisir de la godille. Des parties un peu plus dures et cartonnées permettent d’entrainer le virage “hirondelle” pour les plus hardis. Bientôt nous arrivons dans le bas et rejoignons la route qui relie Sunnbühl à la Gemmi. Marcel nous quittes pour repartir en Valais et nous nous laissons glisser du côté bernois. La petite montée pour rejoindre le téléphérique est abordée de différentes manières: en skating, à pied en portant les skis et à peau de phoque. Finalement tout le monde se retrouve sur la terrasse du restaurant de Sunnbühl pour profiter des derniers rayons de soleil et siroter une bière, un jus ou un Suuremoscht. Une belle journée en bonne compagnie, merci à tous.
Sa 20 jan. 2024
Formation avalanche - DVA-Sonde-Pelle
Un Chasseral verglacé a accueilli ce samedi le cours avalanche de la section.
33 personnes, dont 8 chef.fes de course étaient présentes.
La montée s’est effectuée, dès 8h00, à pieds, raquettes et crampons (les petits malins) dans une ambiance forestière exceptionnelle et au soleil rougeoyant du matin.
Le programme de cette année était principalement axé sur la prévention du risque avalanche, la responsabilité de chacun.e a connaitre et maitriser son matériel de sauvetage et sur les premiers secours.
Après un moment théorique, manipulations du DVA et cas d’accident enseigné par Gilles, Prévention, types d’avalanche et sécurité du groupe par Christine et premiers secours par Pascale, chacun.e pouvait s’essayer aux gestes essentiels à connaitre dans une situation de déclenchement d’avalanche. Six ateliers étaient organisés autour de la Métairie du Neuf Chalet. Préparation de la course, par Christine, management de crise et facteurs humains par Isabelle, recherche simple avec Richard , recherche de plusieurs victimes avec Alain et Bertrand, technique de sondage avec Urs et premiers secours avec Pascale. Et tout ça par une cramine et une bise à décorner une chèvre !
Pour se réchauffer des frimas Chasseraliens (-6 et forte bise) la Métairie nous accueillait, tempérée par un feu préparé dès le samedi par Alain et une délicieuse soupe façon Pierre (Merci Pierre !)
Et merci aussi à l’équipe de vaisselle .
C’est avec de nouveaux savoirs, de nouvelles pratiques que toute l’équipe est redescendue à 16h, certainement motivée à se perfectionner encore 😊
Un GRAND MERCI à toutes les personnes qui se sont engagées pour le succès de cette journée de formation et bonnes courses en sécurité à chacun.e
Gilles
Me 17 jan. 2024
Soirée entretien des skis, collège du District
Les 9 nouveaux ski-servicewoman et ski-serviceman ont réussi brillamment avec mention “excellent” le cours: Entretien des skis de randonnée. Leurs skis ont été chouchoutés, polichés. Ils sont prêts à dessiner les plus belles courbes dans les pentes poudreuses ou les couloirs raides de cet hiver.
Dans les locaux de Romain, au sous-sol de l’école secondaire du District, l’atelier du ski, ils ont d’abord rebouché les trous de leurs semelles, limé, râclé, poncé. Puis ils ont affûté leurs carres, réduit l’ABS, passé la lime pour obtenir un tombé de 0.5, des angles à 89°! Pour enfin appliquer le fart à chaud, râcler, brosser avec le rouleau en bout de visseuse, et polir pour une finition parfaite. Nous avons passé une soirée instructive, conviviale, avec apéro… pizzas. Merci et bravo à tous.
Merci aussi à Romain pour son aide. Il propose des services complets de vos skis, réglage des fixations, encollage des peaux.
Di 14 jan. 2024
Rando d’initiation no2 Chasseral
Magnifique sortie pour cette 2e rando initiation à Chasseral avec grand ciel bleu et splendide vue sur la mer de brouillard.
Caroline nous emmène sous les Roches où nous apercevons juste un chamois avant de nous lancer dans l'exercice des conversions. .... souplesse, concentration et confiance sont demandés ;-)
Arrivées sur la crête, étonnamment peu ventée, nous la longeons jusqu'à l'antenne et redescendons ensuite côté nord. Là, nous chaussons peaux et couteaux pour le prochain exercice et la montée au col.
En route nous profitons d'apprendre comment passer les fils barbelés, mais aussi quand utiliser ou pas les cales, quels autres parcours sont sympas et diverses autres astuces.
Pour terminer cette belle journée, nous testons encore la marche avec skis sur le sac et sommes toutes surprises combien c'est facile.
En résumé, tout un tas d'informations, une ambiance super agréable, aucun stress, que du plaisir, merci beaucoup Caroline!
Sa 6 jan. 2024
Rando d'initiation no1 Chasseral
Vous le saviez, vous, que dans une pente plutôt abrupte on ne croche JAMAIS le ski amont en premier ?
Rando initiation du 6 janvier 2024 – au Chasseral
C’est vrai qu’il ne faisait pas super beau et que la neige ne pointait le bout de son manteau que assez haut. Cela n’a pas découragé Caroline d’emmener Lauranne, Sylvie et moi-même dans notre terrain de jeu local préféré, le Chasseral.
Après avoir fait connaissance au terrain de foot de Lignière à 9h ça n’est que de la sortie de la forêt que nous avons pu “peauter”. Notre montagne régionale n’était comme c’est rarement le cas pratiquement qu’à nous (nous avons quand même croisé un chevreuil et un skieur). Finalement de très bonnes conditions nous ont permises de monter deux fois de la forêt à la crête. Nous avons autant bien pu converser dans des pentes quelque peu plus raides que lors de l’arrêt bienvenu à la Neuve Métairie.
“Avec un brin d’improvisation et une belle dose de bonne humeur nous passerons certainement une bonne matinée”. Notre Cheffe de course a tenu parole, merci à elle pour ses bons conseils techniques et sa jovialité. C’était super.
Pour le groupe: Aline
PS: on remet ça dimanche prochain… Tu viens?
Me 3 jan. 2024
2 jours ski-rando en étoile région Brig-Rosswald
Mercredi:
Jeudi:
Un réveil à Brigue sous la pluie n’a sapé le moral de personne. Car, comme le dit si bien l’adage, « quand il pleut en bas, il neige en haut ». A la sortie du bus, c’est dans le neige fraiche que nous collons nos peaux. De vallons en vallons nous arrivons sur un grand plateau. Mais là-haut souffle un vent à décorner les bœufs. Avant d’attaquer le sommet, nous passons saluer Florian à la Monte Leone, histoire de piqueniquer en paix.
Avant d’entamer l’ascension, nous prenons soin de remplir nos poches de cailloux afin que personne ne s’envole. Nous arrivons au Mäderhorn, ou presque, enfin, à peu près ...
La descente s’offre à nous après un petit pas de valse à quatre temps ou à quatre pattes sur une arête bien gelée.
Après une halte à Wasenalp et son magnifique coup d'œil sur le haut Valais, fin de la descente par un beau pré poudreux a souhait et arrivée sur la route du Simplon.. à un arrêt de bus... C'est top les TP pour cette région.
Me 27 déc. 2023
3 jours ski rando Val d'Entremont
La course de Gilles dans le Val d’Entremont, c’est l’occasion chaque année de se remettre dans le bain. Pour certains, 3 jours pour tester les gambettes, les genoux, les souliers qui font mal. Pour d’autres, c’est le moment où on fait le point sur ce qu’il faut apporter avec soi, on défini ce qui est vraiment indispensable pour une sortie en peau. Notre chef de course, sur un coup de tête, a opté pour le panaché de dernière minute : gros skis bien lourds sur peaux sveltes et élancées. Valérie quant a elle a préféré laisser sa veste à l’hôtel. Certains, plus négligeants encore, auront carrément oublié leur crème solaire. Quant a moi, il ne me manquait que les peaux.
La première sortie consistait à une jolie boucle au départ du parking, déjà bien rempli, du Grand St-Bernard, une ascension de la Testa Grisa (Tête Grise en français à ce qu'il paraît) en passant par une variante du col de Pro où l’homme n’aurais apparemment jamais posé le ski. Aussitôt attaquées les pentes à 12 degrés que notre bon chef de course ordonne à toute la bande la mise en place des couteaux. Car oui, le soleil et le vent avait déjà converti la neige en un genre de polystyrène expansé type Stiropor XPS 300 épaisseur 20mm (Plaque en polystyrène Swisspor XPS 300 G épaisseur 20 mm - HORNBACH). C'est donc dans un bruit de désalpe que nous atteignons le sympathique col, vite avalé par nos valeureux skieurs avides de pentes raides et de couloir défiants les lois de la physique. La montée à Testa Grisa se fit elle aussi dans le joyeux tintamarre des couteaux et de la neige qui crisse, nous laissant imaginer à quoi allait ressembler la descente. Mais les 20mm de Swisspor supportent notre poids et nous permettent de jolis dérapages. Ce n'est que sur l'ancienne piste bleue de Super St-Bernard que nous allions trouver la poudre presque inespérée, des flocons ravis aux crêtes par les vents d'Italie, et déposés en douceur dans le fond de la vallée.
Matin du deuxième jour : Laurent et Ariane rejoignent la troupe alors que Roland, lui, décide de rester à Bourg-St-Pierre. Le temps est laiteux et météosuisse promet du vent en altitude.
Déplacement en direction du même départ que la veille soit le parking de feu Super Saint-Bernard et sa verrue incongrue : la station de départ désaffectée, digne d’un bon thriller de banlieue.
Rapidement, les couteaux s’avèrent nécessaires pour monter dans la Combe de Drône : à cette exposition aussi, le soleil et le vent ont travaillé de concert pour bien déramollir la neige ! Après de multiples conversions bien fatigantes, à la sortie d’une combe c’est carrément le refus d’obstacle. Même impossible de faire des marches dans la glace avec des chaussures pour faciliter le passage du reste de la troupe.
Du coup, le groupe trouve un itinéraire bison futé pour traverser les quelques mètres scabreux et se remettre de ses émotions loin de ce terrain mal plat.
A part deux collants-pipettes-pipelettes fort sympathiques, il n’y a pas foule à la Pointe de Drône. Il faut dire qu’il ne fait pas super chaud: on mangera à un autre moment.
Pour la descente, deux variantes possibles. Ca discutaille longtemps pour trouver la moins mauvaise solution entre les couloirs sud bien durs et l’itinéraire de montée qui promet du carton et de la neige soufflée.
Quatre intrépides se décident à déraper plusieurs dizaines de mètres sur la pente sud avant de pouvoir y effectuer quelques virages et de se prendre en selfie pour immortaliser cet acte courageux…
Le reste de la bande opte pour la version carton glacé qui laissera tout de même place à, soyons généreux, trois virages presque poudreux à condition de bien savoir les chercher.
Les sudistes s’octroient une généreuse pause au soleil du versant italien pour se remettre de leur émotions. Les nordistes qui se les pellent décident que la bière et le sauna sont bien plus attractifs que le parking du Super-qui-ne-l-est-plus et rentrent un peu avant retrouver Roland autour d’une bonne panachée.
C’est dans le spa et autour du repas du soir que cette belle journée se termine.
Troisième journée: La nuit n’a pas été égale pour tout le monde, une gastro réduira l’effectif du groupe. Course du jour : le Beaufort par la variante pas normale soit la SE.
Départ depuis l’auberge de Bourg St Pierre, magnifique montée tranquille dans le vallon de Valsorey : le ciel est dégagé, les chamois et les bouquetins nous observent de loin.
On devine les contours de la vallée avec ses sommets ainsi que la route qui nous emmènera au sommet.
Et c’est là que notre bien aimé chef de course, fin stratège pour trouver les meilleurs spots de skis, tourne la tête côté Bonhomme de Tsalevey : belles pentes blanches immaculées alors que les pans sud est du Beaufort s’avère couverts d’une irrégulière couche de neige. Du coup, le programme est changé, nous obligeant à traverser un ruisseau : ou se trouve le meilleur gué ? Roland propose une option alors qu’il en trouve une autre bien plus facile pour lui. Il est suivi par Alain qui font un léger détour pour rejoindre le groupe quelques centaines de mètres plus loin, soit au fond de la vallée ou la traversée du torrent de Valsorey se fait sur un pont (si, si, on en a quand même trouvé un). Trace et pas de guide de notre chef de course et nous voilà au soleil pour une pause. Le brouillard se joint à la fête, nous repartons pour le col entre la Croix de Tousse et le Bonhomme de Tsalevey. Le sommet est atteint après un court portage et le brouillard nous accompagne pour le début de la descente dans une neige changeante. Une navigation ultra précise nous permet de rejoindre la vallée dans un couloir entre les vernes. Pas de pont pour traverser le torrent de Valsorey, ce qui permet au groupe d’explorer différentes méthodes de traversée de rivière.
Après une courte montée, nous rejoignons le tracé du matin pour rejoindre l’auberge à Bourg St Pierre pour la tournée de réhydratation, le changement d’habit et le retour dans nos pénates.
Mais la course de Gilles dans le Val d'Entremont, c'est aussi le Bivouac Napoléon : sa panaché 5dl au pamplemousse, ses jolies serveuses Italiennes, son Spa avec jacuzzi hammam et sauna, sa bonne table et ses nuits douces ...
Sa 16 déc. 2023
Sortie vieux skis...belle neige!
Après avoir envisagé d’aller au sommet des Diablerets afin d’avoir de bonne conditions de neige suite au récentes précipitations en altitude...avons dû finalement revoir notre objectif en arrivant sur place au col du Pillon. En effet, malgé vérification par le CDC le jour précédent auprès de l’exploitant, le téléphérique ne fonctionnait finalement pas en raison de la présence de glace sur les câbles, qui s’est avérée plus compliquer à enlever que prévu!
Nullement atteints dans notre enthousiasme, nous avons tenu un conseil de course autour d’un café et après évalutation des possibilités, des risques et consultation des avis de chacun, nous décidons finalement de jetter notre dévolu sur la Palette (2’171m s.m.), sommet situé en-dessus de la station désaffecté d’Isenau.
Sur les pentes du col, le soleil chauffe déjà fort et si la niege était bonne en bas, elle transforme vite en partie supérieure. Plutôt que de reskier cette montée au col, votre serviteur décide de passer à l’envers et de faire une petite variante sur les jolies pentes nord offertes par le sommet sans nom situé juste au sud-ouest du col de Voré. Fantastique descente dans une belle pente et avec une neige hors catégorie !!
Après avoir montré au groupe les amorces de glissement observées sous le sommet de la Palette et défini un itinéraire descente approprié en face nord-est, nous nous rendons au sommet. En descendant par l’itinéraire prévu, on constate qu’une importante avalanche s’est déclanchée (durant notre montée mais nous ne pouvions l’observer car nous montions sur une autre face...) dans le secteur de la face nord-est identifié comme à éviter!
Nous remontons ensuite dans le col situé sous le sommet de la Palette, puis descendons sur le plateau d’Isenau puis vers le lac Retaud et enfin le Col du Pillon.
Au final, une magnifique journée dans de très belles conditions qui nécessitaient toutefois un choix bien réfléchi de l’itinéraire.
- Amstutz
Sa 4 nov. 2023
entretien piste de Chasseral
5 chefs de course, dont le président, et 2 membres se sont retrouvés à 8h30 devant le battoir à Nods pour charger le matériel. Les 5 débrousailleuses et les 2 tronçonneuses ont ronronné durant 3 heures tout le long de la piste. Nous manquons de bras pour tirer les branches…et il faudra y retourner. La pluie et le froid nous ont frigorifiés, nous sommes prêts à affonter un hiver vigoureux ! Merci à tous, grâce à vous le tracé entretenu reste praticable pour tous les randonneurs.
Sa 28 oct. 2023
Course d'orientation intersociété
Belle matinée d’Halloween ce samedi matin dans la forêt de Prêles. Comme d’habitude, parfaite organisation de la Sportive.
Un petit et un grand pacours. Et dire qu’on croyait connaître cette forêt par coeur. Chaque année, on découvre de nouveaux coins
Foin de GPS. De la lecture de carte pure. Il faut s’habituer à la légende (blanc forêt, orange pâturage, vert forêt dense. Quel bel excercice intelectuel
E faut faire tout en même temps : Courir, consulter la carte, chercher le poste, poinçonner et trouver le chemin le plus court pour trouver le poste suivant.
Et sur le coup des midi, retour au stand. La soupe à la Courge est parfaite, l’apéro extra et la convivialité au rendez-vous
Merci encore à toute l’équipe d’organisation. La prochaine est inscrite au programme 2024 du CAS : 26 octobre
On en tremble déjà
Di 17 sept. 2023
Randonnée alpine Üssere Fisistock 2947m
Après un changement de but, dû à des fermetures de cabanes au Barrhorn, nous voilà partis pour la le Fisistock dans la région de Kandersteg.
Nous ne verrons pas l’aurore, car à 10h le soleil est déjà bien là quand nous prenons le train à la Neuveville ce dimanche.
Arrivés à Kandersteg, peu après midi, nous entamons directement la montée à la cabane Doldenhorn. Cabane que nous atteignons vers 15h.
Une cabane sympathique, gardiennée par Heidi et Fritz.
Le landemain matin quand nous nous levons, nous avons perdu le solei du jour avant. La météo annonçait que le temps devait se dégrader, certes, mais pas avant 15h. En plus des gouttes commencent déjà à nous mouiller.
Changement l’itinéraire, nous partons pour une boucle qui nous ne nous montera pas au sommet, qui soit dit en passant, est déjà couvert par des nuages.
nous resterons à plus basse altitude, mais ceci ne nous évitera pas de nous faire tremper tout au long du chemin de retour sur Kandersteg.
Arrivés à Kandersteg, toujours sous la pluie, nous sautons dans le train en gare, et après quelques petites négociations avec la contrôleuse du train, atteignons la Neuveville en milieu d'après-midi.
La course à été écourtée, mais je la replanifierai une autre fois.
Merci à Sam (Valérie), Alain, Guillaume et Jean-Claude de m’avoir accompagné dans ce périple.
Sa 2 sept. 2023
Pte de Mourti - nouvelle date
C’est en transport public que nous nous déplaçons pour ce week-end au fin fond du val d’anniviers. Les correspondances sont bonnes et après env. 4h de route nous arrivons au barrage de Moiry. Nous sommes bien contents de nous dérouiller les jambes et longeons le lac sur la rive gauche avec la vue sur les sommets qui ont revêtus une parure hivernale.Ensuite nous abordons la montée de cabane courte mais franche et arrivons vers 17:00 à la cabane de Moiry. Nous pouvons encore profiter du soleil et de la vue magnifique. La cabane est bien pleine et le niveau sonore assez élevé, entre les indigènes qui débouchent bouteilles sur bouteilles et les anglais qui commentent leurs exploits de la journée.
Le lendemain le déjeuner est fixé à 5:00 et nous sommes tout étonnés d’être tout seuls… même le gardien n’est pas réveillé. Mais bon finalement c’était très agréable de se préparer tranquillement sans être bousculé de tous côtés. Après avoir fait un petit check matériel, nous partons à la lampe de poche et arrivons bientôt sous le Pigne de Lalé. Nous nous encordons et c’est là qu’un participant remarque qu’il a oublié son piolet...mais bon rien de grave nous ne partons pas gravir une face nord… Nous traversons le glacier qui semble de plus en plus crevassé et de plus en plus bas. Nous passons à côté de la voie normale pour la Pte de Mourty et allons tenter la montée au col des Rosses qui nous permettrait de suivre l’arête sud pour atteindre le sommet. Mon souvenir de l’accès au col à l’âge de 14 ans est bien là: il y avait une pente de neige raide pour atteindre une vire qui menait facilement sur l’arête. Et bien 40 ans plus tard la neige est probablement 30-40 mètres plus basse et l’escalade de ce socle rocheux instable n’est pas aisé. Après quelques tentatives, nous décidons de rebrousser chemin et de faire le sommet par la voie normale. Là aussi l’accès à l’arête est un peu pêteux mais ça passe. L’arête encore bien blanche parsemée de gros blocs est magnifique et c’est avec beaucoup de plaisir que nous gravissons ce terrain mixte en crampons. Vers le haut l’arête se redresse un peu, puis nous arrivons sur une crête de neige qui surplombe la face nord et nous même au sommet. Nous profitons de faire une bonne pause, car la température est très agréable. Ensuite nous redescendons l’arête et retraversons le glacier cette fois dans la fournaise de midi. Timon nous quitte pour dévaler la pente au pas de course et prendre le bus de 14:10, car il a un souper à Vevey à 18:00. Nous arrivons à la cabane vers 13:30 et faisons une bonne pause avec une tournée de bière payé par Gilles, devinez pourquoi... Nous prenons ensuite bien le temps de récupérer toutes nos affaires, car on sait jamais, et abordons tranquillement la descente de cabane. La rentrée est ponctuée de plusieurs pauses: une première pause dans l’herbe au bord du lac pour attendre le premier bus, ensuite une pause-bière à Grimentz pour attendre le deuxième bus, et une troisième pause pour manger des glaces artisanales à Sierre en attendant le train. A Vièges comme souvent, le quai déborde, du coup nous nous enfilons dans un compartiment à 5 places (juste pour nous) en première classe. Cause de malchance le controleur n’est pas très flexible et malgré le charme de Caroline, nous devons changer de wagon et nous éparpiller parmi la foule des passagers. A Berne nous tentons d’attraper le S-Bahn en traversant la moitié de la gare en courant, mais malgré la réactivité de Sacha, nous le loupons de quelques secondes et devons nous rabattre sur le direct de la voie 9¾. Par contre dans ce train nous retrouvons notre place préférée avec 5 sièges et du coup aussi notre sourire. En fait nous ne l’avons jamais perdu notre sourire…, Car que veux-t-on de plus: de la bonne compagnie, une météo parfaite, de la tranquilité sur notre arête, un sommet magnifique et des tournées de bière ou de glaces à chaque changement de TP.
Sa 2 sept. 2023
Escalade
Les 19 et 20 août, l’OJ de La Neuveville a passé un chouette weekend dans les Gastlosen, secteur Réservoir en dessus du Chalet du Soldat. Vous pouvez admirer ici quelques photos.
Sa 19 août 2023
Haute Cîme
La Haute Cime – Sortie des 19 et 20 août
Récit vécu et conté par un nouveau membre du CAS, victime du fameux bizutage
Samedi matin 9h00, c’est dans la bonne humeur ainsi qu’une certaine excitation (surtout moi car c’est ma première sortie avec le CAS) que l’équipe de vaillants marcheurs s’est retrouvée dans le train en partance de Neuchâtel direction Champéry. Un trajet de 3h30 qui m’a permis de faire connaissance de Sabine, Christine, Richard, Bastien, Alain, Marcel et Stéphanie que je connaissais déjà. Arrivée à destination, nous avons tout d’abord été happé par une jolie terrasse pour y déguster une succulente tarte aux fruits.
Estomacs remplis et sacs à dos bien attachés, nous avons pris la voie en direction de la Cabane de Susanfe, 2 102 mètres, en passant par l’alpage de Bonavau. Un chemin magnifique et bien vert. Rebelotte au refuge de Bonavau, un ptit stop pour une tarte aux fruits pour Alain qui, nous l’avions bien compris, est un bec à sucre !
Nous avons repris le sentier qui nous a mené à la Cabane de Susanfe. Dortoir visité et prise de possession de notre mini couchette, nous avons pu profiter d’un apéro bien mérité. Cabane fort sympathique où nous avons très bien mangé : velouté de légumes au poivre du Tibet suivi d’un curry lentillesvertes avec riz, pour terminer avec un muffin au chocolat. Tout est particulièrement bon. La soirée s’est terminée devant la contemplation du couché de soleil.
Le glas résonna à 5h45 le dimanche matin ; il fait bon, l’air est frais mais pas froid. Les tartines, porridge, thé et café nous attendent. Toute l’équipe est bien décidée : allez on y va ! Il est 6h45, première destination le Col de Susanfe à 2 494 mètres, l’ultime étape avant l’ascension de la Haute Cime, plus haute des Dents du Midi. Arrivés au col, nous faisons une pause. Et là j’apprends 2 choses : la première : ne jamais se changer en cours de route au risque de se faire prendre en photo dans une tenue inappropriée et la deuxième : le déo 24 heures est un leurre.
C’est par un sentier raide et caillouteux, relativement sportif, quenous atteignons le sommet qui culmine à 3 257 mètres. La montée est spectaculaire et malgré les doutes que j’avais au col si j’allais y arriver et bien j’y arrive, non pas grâce à mon déo mais grâce à cette équipe encourageante et bienveillante à mon égard.
Je me sens chanceuse d’être tout là-haut. Chanceuse de pouvoir contempler tant de sommets qui nous entoure comme le Cervin, le Mont Blanc, le Grand Combin et bien d’autres que mes collègues de marche ont nommé et que je n’ai malheureusement pas retenu tant l’émotion m’avait envahie. Pour compléter ce spectacle, des gypaètes font leur apparition et viennent planner, toutes ailes déployées en face de nous. C’était juste INCROYABLE (c’était mon mot du week-end). Après s’être tous félicité pour cette ascension et pris bien des photos de groupe, des selfies, nous avons profité de ce « best point of view » pour nous sustenter.
C’est reparti pour la descente jusqu’au col par un sentier qui nettement plus facile que celui que nous avons monté. En contre-bas, la vue sur le lac de Salanfe, 1 925m, est (encore une fois) incroyable et l’appel d’y plonger est de plus en plus fort. C’est vers les 12h45 qu’Alain nous trouve un magnifique spot au bord du lac pour enfin aller nous baigner. Nous savourons pleinement ce rafraichissement très attendu car la température n’est pas des moindres ! Température de l’eau estimée à 18 degrés. C’est juste parfait.
C’est reparti avec un passage à l’auberge de Salanfe afin de remplir nos gourdes et prendre un café (dommage il n’y avait pas de tarte aux fruits). Puis nous entamons la descente sur Vent d’en Haut qui se trouve quelques 600 mètres de dénivelé plus bas. Mais on ne s’arrête pas là car à Vent d’en bas, il y a un restaurant qui propose d’excellentes gaufres. Pour faire bref nous nous sommes tous transformés en bec à sucre car nous succombons tous à la tentation.
En chemin pour la gare de Salvan, nous apprenons que c’est à Salvan que la radio a été inventé mais par un italien et non un salvanien. Je constate que ce week-end est vraiment d’une grande richesse culturelle : entre la nutrition des gypaètes, l’inventeur de la radio et aussi l’importance de manger des carottes (petit rappel pour Bastien), décorticage des looks les plus adaptés en montagne… ce fût un week-end INCROYABLEMENT exceptionnel rempli de bonnes discussions, de rires. Un IMMENSE merci à toute l’équipe, j’ai vraiment adoré et finalement, après une nuit de réflexion, je pense que je repartirais avec vous les yeux fermés.
Sa 1 juil. 2023
Weissmies
Samedi, arrivée à Saas-Grund vers 11h, nous ne nous sommes pas privés d’’une pause café-croissant !
5 trailers en manque d’entraînement décident de monter à pied, + 1500m, c’est bon pour l’acclimatation. Le reste de l’équipe rejoint Hohsaas à 3137m en cabine. Nous avons besoin de préparer l’ascension de demain : réglage des crampons, et premiers pas… nœuds de huit, alouette, encordement long et court, marche encordés… une initiation qui évitera quelques soucis le lendemain.
Dimanche, réveil matinal à 3h45, copieux petit déjeuner, puis nous préparons des sacs légers, nous enfilons nos baudriers et partons éclairés par nos lampes frontales. Le jour se lève, le ciel est resté couvert durant la nuit, la neige est molle, nous sommes déjà sur le glacier du Trift. Nous suivons la trace qui serpente entre les séracs impressionnants, puis contournons d’énormes crevasses. Le ciel se dégage, un vent glacial nous fouette le visage, nous mettons une couche de plus, nous sortons les gros gants et tirons la capuche… Quelle belle ambiance de haute montagne et d’alpinisme ! Il est 8h, nous atteignons les 4017m du sommet, 1er 4000 pour Oz et Mary-Line. Nous trinquons le champagne, ça mousse. Nous nous serrons dans les bras et prenons quelques photos, des souvenirs que nous n’oublierons pas. La descente est belle aussi, en 2 heures nous rejoignons Hohsaas et ses belles tranches de gâteau aux abricots.
Bravo et merci à tous.
Di 30 avr. 2023
Sortie spéléo au Creux d'Entier
Une sortie spéléo au programme du CAS La Neuveville. Ce n’était pas vraiment une première mais ça faisait longtemps. De plus la sortie proposait “de la vraie spélélo” avec ses puits vertigineux, ses fractios plein vide et ses étroitures infâmes.
Le Crreux d’Entier,, sa profondeur respectable, son concrétionnement hors du commun, ses équipements aériens, et ses multiples parcours en font une des grandes classiques de la chaîne du Jura (inventaire spéléo du Jura bernois).
Les 6 participants et les 2 monos (Sabrina et Simon) se retrouvent dimanche matin au local du spéléo-club Jura aux Grand-Champs (Undervelier), Cabine d’essayage, démonstration de manipulation du matos et nous voilà parti pour le Creux d’Entier (situé entre Bellelay et Fornets)
Ambiance très concentrée pour le premier puit. Dame ais-je bien compris comment placer mon descendeur ? Ouf ça tient.. Puis les puits (c’est exprès) s’enchaînent, les fractios plein vide (accessoirement plein d’adrénaline) aussi. Quelques étroitures et nous voilà en haut du Puit des bâlois. On en restera là pour cette fois. Pic-nic puis la mise en application des techniques de remontée sur corde. Ambiance et côtillons à tous les étages.
Toute l’équipe ressort du trou le sourire aux lèvres, pour certains bien épuisés. Une exception toutefois. Un kit a pris un chemin différennt. L’équipe des monos nous raccompagne aux Grands Champs puis retourne dans le Creux pour y récupérer le kit sécessionniste. Quand on aime.
Je crois pouvoir écrire que toutel’équipe du CAS LN a eut un énorme plaisir dans cette équipée, y compris ceux qui testaient les profondeurs pour la première fois.
Surtout un grand merci aux deux supers monos, Sabrina et Simon pour leurs compétencese et leurs bienveillances. On a adooooré partager votre passion. Merci aussi au spéléo-club jura et à ses membres pour la mise à disposition du matériel.
Après une si belle expérience, une sortie spéléo dans le prochain programme du CAS LN ?
Encore bravo et merci à toute l’équipe